Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Notre Tpe

22 janvier 2008

Bonjour Si vous êtes arrivés ici, c'est que vous

Bonjour

Si vous êtes arrivés ici, c'est que vous avez trouvé l'adresse dans la boite noire, grâce aux multiples accessoires qui vous ont été fourni.
J'espère que vous avez mis les gants pour vous protéger, car on ne sait jamais sur quoi nous pouvons tomber.

Vous voici donc sur notre site internet qui sera la support de notre TPE.
Nous sommes 

3 élèves de la 1ère S3, du lycée Val de Saône, à Trévoux.

Nos noms et prénoms sont inscrit sur l'emballage plastique où était introduite l'indice :la boite noire.


Pourquoi avoir choisi un site internet ?
Car c'est un support moderne qui se banalise, et qui est pratique pour les vidéos, les photos et autres documents que l'on vous présentera.

Notre projet de Travaux Personnels Encadrés est basé sur le thème des sciences et savants d'hier et d'aujourd'hui , et nous allons essayer de répondre à la question suivante :

En quoi, grâce à deux films policiers de différentes époques, peut-on constater que les méthodes policières et les progrès scientifiques, dont l'ADN est l'un des principaux, ont été fondamentaux pour résoudre des affaires judiciaires ?

Et c'est pour répondre à cette question que nous allons d'abord voir les techniques et les procédés policiers d'hier pour les comparer avec ceux d'aujourd'hui.


Nous allons donc vous montrer un extrait issu du film de Bandidas. L'histoire se déroule au début du XIXeme siècle dans l'Amérique sauvage où Quentin Cook, un jeune et idéaliste inspecteur de police originaire de New York, vient résoudre le mystère qui plane sur le meurtre d'un riche banquier.

[ Extrait 1: BANDIDAS ]



Sans_titre_223La première remarque que l'on peut faire, c'est le nombre d'enquêteur ou de policier présent sur la scène de crime qui, on le note au passage, n'est pas protéger. De plus, le corps de la victime n'y est plus . . .
Donc, le personnage est seul a enquêter, ce qui pose un autre problème. Oui, car il y a ici qu'une seule paire d'œil (ce qui pourrait être nuisible à l'enquête car il peut passer à côté d'indices précieux), qu'un seul avis et, a fortiori qu'un seul jugement. Il n'a donc pas le droit à l'erreur.

bandidas_1


Ensuite, nous avons bien vu que les antécédents médicaux de la victime sont fournis par un homme travaillant avec lui, mais ce qu'il dit n'est pas vérifié. Tout est basé sur un seul témoignage.

Sans_titre_112



Le témoin qui sort de la pièce et à qui le Mr Cook dit poliment au revoir en lui serrant la main. La main qui est dans un gant avec lequel il va tranquillement continuer son enquête, en touchant aux indices, sans savoir qu'il sera en train de les détruire. Oui car si l'homme avait les mains sales, moites, ... tout sera transféré sur la scène de crime.

bandidas_4

De plus, nous voyons que ce policier ne se protège pas.IL touche les indices à mains nues ce qui posent 2 problèmes:

-Premièrement, il prend un grand risque pour lui car il ne sait pas de quoi est constituée cette substance inconnue.                          -Deuxièmement, ses mains n'étant pas stériles, il détériore les indices.

Suite à ces différentes remarques, nous pouvons donc maintenant dire quels étaient les moyens utilisés à cette époque pour résoudre une enquête.

Sans_titre_3

Ce n'est qu'à partir de 1870 qu'Alphonse Bertillon fonde le premier laboratoire de police scientifique d’identification criminelle et découvre qu’en prenant 14 mensurations (taille, pied, oreille...) sur n’importe quel individu, il n’y avait qu’une chance sur 286 millions pour qu’on retrouve les même chez une autre personne. Toutes ces mensurations étaient regroupées sur un panneau anthropométrique, illustrant la théorie dite du « portrait-parlé ». Ce panneau devait aider les policiers à décrire un individu avec des mots. Cette technique fût a l’origine du portrait robot.

Progressivement, Bertillon va introduire dans ses fiches anthropométriques les empreintes digitales prélevées sur les scènes de crimes.Sans_titre_2

A cette époque, on pensait que les criminels avaient des traits de caractères particuliers qui se traduisaient dans leurs expressions faciales, c’est pourquoi un moulage de leur tête guillotinée fût réalisé et analysé à l’école de Médecine.

Le service de l’identité judiciaire a été créé le 16 août 1893. Ils s’y trouvaient les appareils photographiques du laboratoire de Bertillon,

ainsi que les sommiers judiciaires*, fiches et photos anthropométriques.Sans_titre_10

Boite de mensuration, comportant des instruments anthropométriques: un compas d’épaisseur pour mesurer les dimensions du crâne, un rouleau à encrer pour relever les empreintes digitales, un demi mètre gradué en bois, servant a mesurer la hauteur du bustes etc...


Nous allons maintenant vous montrer un extrait des "Experts", analyser celui-ci et le comparer avec l'extrait vu précédemment.


                                           [ extrait 2: des Experts ]


Tout d’abord, on constate que les policiers viennent sur la scène du crime à plusieurs ce qui a pour conséquences plusieurs points de vue et moins d’oublies d’indices. De plus, chacun à un rôle précis :

experts_1On en observe un qui s’occupe de photographier dans les moindres détails tous les éléments constituants la scène. C’est ce qui permet de pouvoir l’immortaliser et peut être décisif pour l’enquête car ces images prouvent la présence des différents objets constituant la scène à ce moment là

experts_2

Ce même personnage relève aussi toutes sortes d’autres d’échantillons comme les empreintes, le sang ou des fibres de textiles.  Voici donc un exemple d’indice relevé pour ensuite pouvoir extraire l’ADN du cheveux.

On peut voir un exemple de sang prélevé par ce même personnage.experts_4

Les professionnels protègent les indices déposées par les hommes pour ne pas à les détériorer et donc ne plus pouvoir les utiliser.

Cet autre personnage note les indices pour l’inventaire des indices qu’il a relevé ce qui évite d’en perdre.

experts_5












La police scientifique a des policiers d’un genre particulier. Ceux-ci sont spécialisés dans la traque de l’invisible et du macroscopique. Ils inspectent les lieux où se sont déroulés des crimes de sang ou des délits au préjudices importants afin d’y découvrir les traces laissées par les malfaiteurs. Ce sont les techniciens de scène d’infraction. Ils sont affectés à l’une des 5 spécialisations : Dactyloscopie*, dactylotechnie*, photo plan, FAED* et vidéo. Leur section est active 24heures sur 24, composée de 3 techniciens de scène d’infraction et leurs rôles sont de rechercher le maximum d’éléments utiles pour orienter les investigations. Leur travail est remis au service enquêteur sous la forme d’un dossier technique incluant plan et photographies.

Leur travail s’effectue selon une procédure méthodique : le photographe agit en premier, en prenant des clichée de la vue générale jusqu’aux détails. Ensuite le dactylotechnicien recherche et relève des traces papillaires en vue de comparaisons avec les empreintes digitales. Enfin le dessinateur prend des mesures afin de repérer les prélèvements sur le plan qu’il réalisera. Dans chaque équipe, un membre possède la qualification lui permettant de procéder aux prélèvements en vue d’analyses physiques, biologiques ou chimiques.

Malgré leur différentes tâches, ces agents n’ont qu’un seul but, trouver les personnes présentes sur le lieu du crime lors de celui-ci, comme par exemple: leur ADN.

L’acide désoxyribonucléique (souvent abrégé en ADN) est une molécule que l'on retrouve dans toutes les cellules vivantes. On dit que l'ADN est le support de l'hérédité ou de l'information génétique*, car il constitue le génome* des êtres vivants et se transmet en totalité ou en partie lors des processus de reproduction. Il a une structure en forme de double hélices.

Un peu d’histoire :

En 1869, le suisse Friedrich Miescher isole une substance riche en phosphore* dans le noyau des cellules, qu'il nomme nucléine puis En 1889, l'allemand Altmann distingue des protéines* et une substance acide : l'acide nucléique. En 1928, Levene et Jacobs (USA) identifient le désoxyribose*. En 1935 on parle alors d'acide désoxyribonucléique. Mais ce n’est qu’en 1944, que l'américain Avery découvre que l'ADN est bien le support de l'hérédité.

Une opinion répandue est que l'ADN détermine l'aspect physique de l'individu associé : le phénotype*. Il ne fait qu'y contribuer, certes pour une très large part (uniquement le génotype). L'illustration la plus spectaculaire en est la comparaison d'un papillon et de la chenille qui n’ont pas le même phénotype mais ont exactement le même génotype* donc ADN.

Les tests ADN consistent à retrouver le code génétique d'une personne, car il est unique. Pour ce faire, à partir d'échantillons divers (cheveux, poils, sang, sperme etc.), on extrait l'ADN des cellules. Ensuite, on compare les longueurs des différentes séquences ADN des échantillons à celles obtenues par prélèvements sanguins, préalablement effectués sur les membres de la famille de la personne recherchée. Comparer la longueur des segments d'ADN est une méthode qui nécessite de grosses quantités d'ADN.
Mais une autre technique peut être appliquée lorsque les quantités sont insuffisantes, on parle alors d'amplification génétique. En gros, cela permet de multiplier les quantités contenues dans un échantillon. La méthode présente un double avantage : d'une part, on n'a plus besoin de grosses quantités d'ADN, de l'autre, les résultats sont obtenus sous 24 à 48 heures contre huit jours pour la première technique.

A première vue, on pourrait penser que ces méthodes sont infaillibles. Toutefois, les échantillons, lors des prélèvements, peuvent être pollués par l'ADN du préleveur, ou celui des enquêteurs qui sont passés avant. De cette manière, l'ADN est rendu inexploitable.
Il y a de très nombreuses précautions à prendre avant et pendant les prélèvements. La police scientifique emploie donc de nombreuses méthodes pour résoudre ses enquêtes. Mais, quand elle doit composer avec les éléments du vivant, et qu'elle s'apprête à mener des investigations* biologiques ou génétiques, elle doit faire très attention aux prélèvements. En effet, il existe de nombreuses précautions à prendre lors de l'échantillonnage sur les lieux d'un crime. Sinon, on risque de perdre toutes les informations.

» Avant les prélèvements : Sur les lieux d'un crime, il ne faut absolument rien toucher avant que les experts des différents départements de la police scientifique n'arrivent. Pourquoi ? Parce que sans le savoir, on pourrait totalement polluer le site avec notre propre ADN. En n'y perdant qu'un seul cheveu on peut perturber les analyses et rendre invalides les résultats.
» Les prélèvements : Les experts sont arrivés. Pour ne pas polluer les lieux, ils endossent une combinaison intégrale en plastique et se munissent d'un calot, d'une paire de gants et de couvre-chaussures. Fin prêts, ils vont commencer à prélever leurs échantillons. Tous les moyens sont bons pour ne pas laisser passer un micro-indice. Ils ont, d'ailleurs, à leur disposition en plus des pinces, grattoirs etc., des tamponnoirs. Ce sont de petits objets très efficaces. Il s'agit de pastilles d'aluminium recouvertes d'un adhésif double-face qui permet de récolter toutes les particules. Aucune pollution n'est possible car ils sont à usage unique et dès que le prélèvement est fait, il se rangent dans des tubes hermétiques*.
» Les prélèvements conservatoires : Ils sont effectués, idéalement après le crime sur le terrain, pendant une autopsie* ou directement sur les suspects. Cela consiste à prendre quelques cheveux, curer les ongles, relever les empreintes digitales, conserver les vêtements et objets ensanglantés. Le but et de constituer un catalogue avec toutes les références biologiques des individus.
» Prélèvements pour micro-analyse : Il s'agit de récolter tous les indices qui vont être analysés rapidement pour identifier la victime et dater la mort. On va alors se concentrer sur les récoltes d'insectes nécrophages*, les études dentaires, l'analyse des plaies, les données anthropométriques* etc.
Pour cela, les départements de la police scientifique possèdent des véhicules d'intervention équipés de tout le matériel nécessaires (pinces, tamponnoirs, réfrigéra
teur etc.).


Après avoir vu que, grâce à Alphonse Bertillon, l’un des piliers dans l’évolution des méthodes d’identifications, la police scientifique peut aujourd’hui résoudre beaucoup plus facilement leur enquête grâce aux nouvelles méthodes et aux avancés scientifiques. Même si celles-ci ne sont pas toujours utilisées pour résoudre une enquête, toutefois, elles permettent de valider les soupçons des enquêteurs car les aveux d’un suspect ne suffisent pas à condamner quelqu’un. En effet, un dossier doit s’appuyer sur des preuves matérielles solides : c'est le rôle de la police scientifique de les rassembler. Depuis la fin des années quatre-vingts, grâce notamment à la mise au point de l'identification des individus par leur ADN, le nombre d’éléments de preuve que la police scientifique peut récupérer, outre les classiques empreintes digitales, ne cesse d'augmenter.

 

 

Ces techniques toujours plus performantes ne vont-elles pas finir par envahir notre vie privée ?
A réfléchir donc, avant que la prévention on ne nous fasses accepter n'importe quelle innovation…


CARNET DE BORD 1

CARNET DE BORD 2

 

SOURCES

 

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité